Nos valeurs
La primauté de la personne
Pour mener une action politique et donc proposer des réponses concrètes aux attentes de nos concitoyens, il est essentiel de définir les valeurs et principes de base qui lui donnent un sens. Nos valeurs reposent sur une vision personnaliste de l’être humain : chaque personne humaine est unique, irremplaçable, irréductible à toute autre. De cette conception fondamentale de la personne et de sa dignité découlent les valeurs suivantes : la liberté authentique, l’égalité, la responsabilité, la solidarité, la dignité, la justice et la tolérance.
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La liberté, c’est le droit de vivre, de s’épanouir personnellement et dans ses relations sociales au premier rang desquels nous plaçons la famille, mais également l’école, le milieu professionnel et l’engagement associatif. La liberté de chacun comprend celle des autres : chaque personne est responsable de la liberté commune. La liberté est individuelle et collective : être libre de penser, de s’associer, de s’exprimer, de circuler, d’imaginer, de créer. La liberté qui s’exprime dans le travail, dans l’économie, dans le secteur social, dans l’enseignement et dans les activités créatrices, implique un soutien à l’innovation, à l’imagination, à la volonté d’entreprendre, à l’esprit d’entreprise.
Mais la liberté n’est jamais définitivement acquise : il faut se battre pour elle, ici comme ailleurs.
2
L’égalité car chaque personne est revêtue de la même dignité : chacun doit pouvoir s’épanouir dans la liberté et l’égalité, quels que soient son sexe, ses origines ethniques et culturelles, son âge, sa nationalité, sa religion, sa situation sociale, son choix de vie ou son état de santé.
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La responsabilité car être libre c’est être responsable de ses actes. Nous avons des droits, mais aussi des devoirs. L’Etat et la justice doivent veiller à ce que chacun réponde de ses actes. La responsabilité, c’est aussi la conscience que l’on a des obligations à l’égard de la communauté – et elle se prolonge dans la solidarité – et à l’égard de la planète et des générations futures.
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La solidarité car la liberté sans solidarité ne serait qu’un leurre. La solidarité est indispensable pour approfondir des relations plus humaines entre les hommes. La solidarité nous oblige à soutenir les plus faibles, chez nous comme dans le monde, aujourd’hui comme vis-à-vis des générations futures. La solidarité, c’est le ciment de la liberté. Mais la solidarité ne doit pas se transformer en assistanat. Le sens de la solidarité, c’est de donner à chacun la possibilité de rebondir. La solidarité développe la solidité du lien social, au sein des familles, entre générations, au sein de l’entreprise par le dialogue social, au sein des associations et autres communautés.
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La dignité, c’est l’homme respecté, c’est l’homme qui se respecte, c’est l’homme qui respecte ses semblables. C’est le respect pour chaque personne humaine, du début à la fin.
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La justice où chacun obtient ce qui lui est dû. La justice garantit l’exercice de la liberté des hommes et de leurs communautés. La justice, c’est aussi un Etat qui garantit la sécurité pour tous, tant la sécurité physique que la sécurité juridique ou la sécurité d’existence.
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La tolérance car puisque des différences existent, il faut admettre chez autrui des manières de penser, d’agir, de vivre et des sentiments différents. Sans tolérance active, pas de dialogue, pas de respect de la vie, pas de respect d’autrui, pas de société.
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Ces valeurs nous inspirent pour définir le principe de base pour l’organisation de la société : le principe de subsidiarité qui exige que le pouvoir soit exercé au niveau même qui correspond aux exigences de solidarité, d’efficacité et de participation. En vertu de ce même principe, nous considérons que le rôle des pouvoirs publics est d’encourager et de soutenir les initiatives de ceux qui créent et agissent tant au niveau associatif et de l’enseignement qu’au niveau économique, et non de s’y substituer.