« Pour la présidence du MR, je vote Georges-Louis Bouchez. »
Extraits de l’interview de Gérard Deprez au journal « L’Echo » par Mathieu COLLEYN, le 26-10-2019.
1- S’il y a un candidat de la base, c’est bien Georges-Louis Bouchez. Il n’a pas de nom. Il n’est le descendant d’aucune dynastie. Parmi les autres candidats, il y a des héritiers. Lui, il a fait son trou à Mons et il s’est fait connaître.
J’ai été un des premiers à dire à Georges-Louis: ‘Tu dois y aller’. Mais au départ, ceux qu’on appelle les barons du parti n’étaient pas nombreux à soutenir cette idée. Il s’est imposé par l’énergie qu’il met dans la campagne et ce qu’il incarne vis-à-vis des nouvelles générations.
À l’analyse, il est la personne la plus adéquate. Il est intelligent, c’est un excellent débatteur et son attachement au parti n’a pas de limite. Il n’est pas dans le calcul.
2- Pour Gérard Deprez le poste de Premier ministre doit rester au MR jusqu’à ce que le nouveau gouvernement soit désigné. « Quand je regarde la mathématique parlementaire, je ne vois pas quel autre parti pourrait légitimement dire: ‘Cela me revient’. » Le CD&V et l’Open VLD disposent aujourd’hui de 12 sièges chacun contre 14 au MR. Qui pour prendre le poste? On teste Didier Reynders, vice-Premier MR. Un « non » fuse. « On ne va pas nommer quelqu’un qui doit partir trois semaines plus tard (Didier Reynders doit devenir commissaire européen, NDLR), ce serait absurde. Côté MR, tout le monde est acquis à l’idée que la personne qui a les qualités pour faire le job, c’est Sophie Wilmès.«