Le nucléaire est un élément essentiel pour lutter contre le dérèglement climatique.

MC MARGHEM interviewée par Martin BUXANT sur LN24 le 28-03-2023.

Extraits des déclarations de MC Marghem.

Energie.
[…] Plusieurs propositions de lois émanant de plusieurs partis, qui seront discutées ce mardi 28/03 en Commission énergie de la Chambre, disent qu’ils faut prolonger nos réacteurs nucléaires, mais cela, le gouvernement est en train de le faire. Elles disent aussi que non seulement il faut les prolonger mais aussi implémenter dans les années à venir, les nouvelles technologies du nucléaire et les nouveaux réacteurs nucléaires. Et cela, il faut le préparer. Or, la Ministre de l’énergie traîne à le faire, alors que le Gouvernement s’est mis d’accord là-dessus en 2021. […]

Il y a de plus en plus de monde, comme dans la société belge, qui est persuadé qu’il faut prolonger le nucléaire, non seulement parce que nous en avons besoin à moyen terme, mais aussi parce ce que, si vous gardez toute l’expertise, vous pourrez un jour bénéficier des nouvelles technologies qu’on construira sur notre sol et le nucléaire produit peu de carbone. Et cela va nous aider dans la lutte contre le dérèglement climatique.

De nombreux sondages l’on démontré : 9 Belges sur dix pensent que le nucléaire est un élément essentiel à moyen et à long terme pour lutter contre le dérèglement climatique.
 

Dette publique belge.
On doit faire des efforts pour espérer retrouver en 2028 un endettement qui ne dépasse pas 3% du PIB. […] A un moment donné, la dette s’emballe. Elle se nourrit d’elle-même et vous êtes, à travers cette dette, en train d’emprunter l’argent des générations futures. Si vous ne faites rien, elle sera tellement endémique que vous ne pourrez plus emprunter facilement sur les marchés pour faire vos politiques et rembourser votre dette, ce qui est quand même un problème. Vous avez déjà un trou, et vous empruntez en faisant un autre trou, pour combler le premier !!!

Tout ça doit, à un moment donné, revenir à des normes saines et viables, ce que demande la commission européenne. […]

Budget de l’état.
Au départ, l’accord de gouvernement prévoyait 3 tiers : un tiers d’augmentation de recettes, un tiers de diminution de dépenses et un tiers de nouvelles mesures. Aujourd’hui, ils ont décidé de faire 50/50. Une moitié d’augmentation de recettes et une moitié de diminution de dépenses.

Dans les propositions de recettes en plus, qui sont dans le plan du Ministre des Finances, le premier Ministre a pris certaines mesures qui étaient plutôt des mesures extérieures au portefeuille des Belges. Globalement, qui ne sont pas trop problématiques, comme par exemple la taxe des 15% de l’OCDE sur les multinationales. Ce qui pourrait rapporter 800 millions sans affecter le portefeuille des Belges.
Pour l’autre moitié des mesures à prendre, vous avez une proposition, mais qui coince, c’est de dire :  dans l’accord professionnel, vous avez un volet sur l’indexation des salaires, cela, on n’y touche pas, mais le volet « enveloppe bien-être » d’un milliard, qui a été arbitré sur 4 ans, on ne le donnerait pas. Et cela, entre autres, parce que l’on est déjà arrivé à 1500 euros net pour les pensions.
De cette façon, vous auriez des recettes en plus et des dépenses en moins, ce qui permettrait d’équilibrer le budget.

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