Après l’urgence (de la crise sanitaire), il faut penser demain et tout mettre en œuvre pour permettre de relancer l’activité dans des conditions optimales.

Extraits du discours de MC Marghem, présidente du MCC, lors du parlement des Animateurs du 26-09-2020

Au MCC, nous pensons que des solutions existent. Accélérer l’aide à la transition numérique des entreprises et en profiter pour mettre enfin en place un guichet unique. Elaborer un système fiscal particulier pour les TPE, les toutes petites entreprises, bien souvent familiales qui représentent une part énorme du tissu socio-économique wallon. Je bâtis une réflexion à ce sujet et je ferai tout prochainement appel à vous pour en débattre et la faire évoluer.

Pendant le confinement, le président Macron parlait d’une guerre contre le virus. Sur la forme, il a moins bien exprimé les choses que notre Première, mais sur le fond, il avait certainement raison d’utiliser cette comparaison frappante. L’effort de guerre, ce sont les efforts budgétaires consentis par les différents gouvernements de ce pays et par les citoyens.

Mais n’oublions pas que les conséquences de cette guerre peuvent être au moins aussi destructrices que la guerre elle-même. Et qu’il faudra reconstruire là où ont explosé des réalités telles que :

Précarité, sentiment d’abandon des personnes âgées, solitude des familles monoparentales, décrochage scolaire …

Beaucoup disent ou souhaitent que le monde de demain ne ressemble pas à celui qui nous a vus plonger dans une crise sans précédent dans le temps de nos vies.

Nous y avons vu des évènements positifs qui doivent nous inspirer pour aller, confiants, vers le monde de demain. Il y a peu, je discutais avec un responsable de Google à Mons qui m’expliquait qu’on avait gagné 5 ans en matière de transition numérique.

Nous l’avons tous constaté, les mentalités changent, le télétravail s’est généralisé à l’ensemble des secteurs qui peuvent le permettre à leurs employés. Les modes de transport évoluent et se diversifient, les consommateurs se sont beaucoup plus intéressés à la production locale et aux circuits courts, la solidarité humaine a ressurgi comme une évidence. J’en dirai un mot dans quelques instants.

Ces tendances doivent être confirmées et encouragées pour qu’elles s’inscrivent dans la durée. Pour qu’elles traduisent de véritables changements de comportement. C’est la seule façon de développer un nouveau modèle qui ne nous opposera plus à notre environnement. Et imprimer ce changement, c’est justement le rôle du politique.

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Mais le plus positif dans tout cela, c’est vous ! C’est cette immense vague de solidarité humaine qui s’est manifestée dans tout le pays. Surtout pendant le confinement. Certainement parce que la paralysie du pays a forcé les citoyens à réfléchir à ce qu’ils voulaient vraiment. Et à découvrir leur environnement proche dont ils s’étaient souvent déconnectés.

Aujourd’hui la situation est particulièrement confuse, l’épuisement guette, la vigilance décroît et les chiffres sanitaires sont inquiétants.

Chacun semble essayer de retrouver, vaille que vaille, un minimum de normalité dans une vie quotidienne perturbée par le virus.

L’urgence sociale semble avoir disparu dans le décompte quotidien des chiffres de contamination. Pourtant elle est toujours là, bien au contraire. Plus que jamais, nous avons besoin de solidarité pour y répondre. Et plus particulièrement de solidarité citoyenne.

Et la solidarité citoyenne, je le répète, c’est dans l’ADN de notre mouvement. C’est notre marque de fabrique.

Notre force de frappe, ce sont nos militants, nos élus, nos mandataires, mais aussi notre formidable réseau associatif. Notre moteur, c’est notre cœur et notre enthousiasme.

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